Le 11 septembre: un prétexte planifié...?

Voici une belle collection de preuves, de ce que les attentats «terroristes» du 11 septembre «contre» les Etats-Unis ont été organisés du moins, en partie, par les autorités étasuniennes, pour servir de prétexte pour lancer une guerre planifiée depuis longtemps en Asie du Sud, et pour enclencher la plus vaste agression contre les libertés civiques de l'Occident depuis l'époque fasciste.

Ces preuves se répartissent en quatre groupes:


UN

Niaz Naik, un ancien diplomate pakistanais, affirme qu'à la mi-juillet [2001], de hauts fonctionnaires étasu-niens lui ont dit qu'une attaque contre l'Afghanistan avait été prévue pour la mi-octobre, en tout cas, au plus tard avant la période des neiges. (BBC, George Arney, 18 septembre 2001). (http://news.bbc.co.uk/hi/english/ world/south_asia/ne\vsid 1550000/1550366.stm)

Des gens qui ont de l'expérience en matière militaire, de même que mes propres recherches à travers l'historique des précédentes campagnes militaires du même tonneau, suggèrent qu'il ne serait tout simplement pas possible d'organiser une opération militaire à l'échelle de celle lancée par les États-Unis contre l'Afghanistan en l'espace de 25 jours. C'est-à-dire dans le laps de temps séparant le 11 septembre et le début de l'agression contre l'Afghanistan. Et quelle qu'ait été la colère des États-Unis, logistiquement, l'affaire n'était pas possible. Certains ont suggéré que les États-Unis étaient toujours prêts à attaquer n'importe qui à n'importe quel moment. Cela non plus, n'est pas possible, même pour un pays aux ressources aussi impressionnantes que les États-Unis. En guise de comparaison, pour être à même d'attaquer l'Irak, en 1991, les États-Unis ont eu besoin de quatre mois et demi et l'attaque n'a pas été reportée en raison de quelque tentative que ce soit de négocier quelque arrangement. Ces négociations ont eu lieu durant la période même où les États-Unis préparaient leur attaque. Et celle-ci s'est produite dès l'instant où l'armée des États-Unis a été en mesure de le faire. Et s'il doit être suggéré que l'armée étasunienne est réellement aussi affûtée qu'un rasoir, qu'elle est capable d'organiser une opération comme celle-ci en 25 jours, alors c'est en contradiction délirante avec son incroyable manque d'à-propos ce fameux matin du 11 septembre. Nous en rediscuterons dans la seconde partie.

Il est absurde de suggérer que les États-Unis peuvent avoir identifié le coupable qui se cache derrière les attentats du 11 septembre en aussi peu de temps qu'ils le prétendent. Alors qu'il est raisonnable qu'une liste de suspects viendrait immédiatement à l'esprit, c'est une autre paire de manches d'être certain de la culpabilité de quelqu'un au point de vous dire prêt à attaquer un autre pays sur la base de ces soupçons. Il est très instructif de passer en revue la chronologie de «l'enquête» autour du 11 septembre. En l'espace de quelques heures à peine, Ben Laden était déjà cité comme principal suspect. En 12 heures, on proclamait sa culpabilité comme étant certaine à 100% et en recourant à l'expression «ses empreintes digitales sont partout», on menaçait déjà d'attaquer l'Afghanistan. C'est on ne peut plus ridicule. Cela ne donne même pas assez de temps pour mettre en place un comité censé discuter du personnel et de la logistique de l'enquête. Ceci aussi sera débattu plus en détail dans la seconde partie. Mais il est déjà clair, à tout le moins, que les autorités étasu-niennes se fichaient comme de colin-tampon de savoir qui avait perpétré les attentats. Elles étaient heureuses de pouvoir les utiliser comme une occasion d'attaquer tous ceux que ça les arrangeait de pointer du doigt, et nous disposons d'informations prétendant qu'elles préparaient déjà des plans d'attaque contre l'Afghanistan. Ces trois points, considérés dans leur ensemble, constituent un scénario irrésistible permettant d'affirmer que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue avant le 11 septembre. En soi, cela ne constitue pas une preuve absolue que les États-Unis fussent impliqués dans l'organisation du 11 septembre - nous y reviendrons également dans la seconde partie - mais cela permet déjà de dire que c'est l'explication la plus plausible. Si nous acceptons que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue, dans ce cas, si nous ne voulons pas croire que les États-Unis aient été impliqués dans l'organisation du 11 septembre, force nous est de croire que l'attentat terroriste le plus spectaculaire de l'histoire s'est produit à un moment on ne peut plus propice, du point de vue de la propagande, pour une guerre que les États-Unis avaient, par ailleurs, déjà planifiée. Mais alors que c'est possible, ce n'est pas vraiment probable. Ça arrange trop bien les choses. Cela éclaircira les choses de dresser une liste des scénarios possibles, à ce point, en présumant qu'il existait déjà des plans d'attaque contre l'Afghanistan.

1) Les États-Unis n'avaient rien à voir avec les attentats du 11 septembre et en ont été vraiment surpris, mais ont vu des opportunités de propagande pour leur guerre à venir et ont considéré que c'était bien plus important que d'identifier les véritables coupables.

2) Les États-Unis n'avaient rien à voir avec l'organisation des attentats, mais savaient à l'avance qu'ils allaient se produire et, pour des raisons de propagande, ont délibérément permis qu'ils se produisent.

3) Les États-Unis étaient activement impliqués dans la planification des attentats du 11 septembre, cela faisait partie d'un plan intégré qui impliquait la guerre à venir contre l'Afghanistan. Alors que je n'ai pas encore présenté de preuve spécifique concernant chacun de ces scénarios, le bon sens commun nous dit que, si nous admettons que l'attaque contre l'Afghanistan était prévue à l'avance, dans ce cas, le 3" scénario constitue la seule explication plausible. Les scénarios 1 et 2 nous demandent de croire que le timing particulièrement commode des attentats était un remarquable coup de hasard. En ce qui concerne le scénario n° 2. on pour-;uii suggérer que la date de la mi-octobre fut elle-même prévue en fonction des attentats terroristes, dont on savait qu'ils allaient se produire. Mais cela n'a pas l'air très sensé non plus, parce que la date d'octobre s'explique d'une façon beaucoup plus plausible, dans les déclarations de Niaz Naïk, et il nous faudrait croire les services de renseignements étasuniens à propos d'une attaque -dans laquelle ils n'étaient pas impliqués - tellement spécifique que pour juillet, c'est-à-dire deux mois avant le 11 septembre, ils avaient déjà prévu la date de leur attaque contre l'Afghanistan en tenant compte de cette même date du 11 septembre. C'est hautement improbable. Si nous admettons que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue, dans ce cas, le scénario 3 est la seule explication crédible. Si nous refusons d'admettre que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue, il nous faut croire en ce cas:

a) que Niaz Naïk ment;

b) que les États-Unis ont été capables de mettre sur pied leur attaque dans un laps de temps qui défie les lois établies de la logistique militaire et

c) que si on admet qu'ils n'aient pu savoir en quelques heures seulement qui était le vrai coupable, ils ont choisi l'Afghanistan tout simplement parce qu'ils voulaient montrer à tout le monde qu'ils faisaient quelque chose, et Ben Laden était ainsi leur bouc émissaire idéal.

Les éléments de preuves présentés dans la seconde partie vont se rattacher à ces scénarios via de constants rappels de références, et ils démontrent, en fin de compte, qu'une collusion active des autorités étasuniennes dans la planification des attaques est la seule explication possible.

DEUX

Le matin du 11 septembre avait lieu la plus grave crise aéronautique qu'ait jamais connue l'histoire du monde. Avant de poursuivre, il importe particulièrement d'examiner les procédures normales en cas de détournement d'avion, l'approche d'un avion sans autorisation ou non identifié, l'échec des communications ou toute autre activité aérienne non programmée, sans se soucier que l'on ait perçu ou pas une menace immédiate. Les forces aériennes sont alertées et des chasseurs à réaction décollent immédiatement. Selon un rapport publié sur un site web russe, le commandant en chef des forces aériennes de ce pays dit que la réponse à ce genre de situation ne prend pas plus d'une minute. En fait, il disait qu'il aurait été impossible de perpétrer les attentats terroristes du 11 septembre si les procédures normales de sécurité avaient été en place et il ajoutait que la Russie elle-même avait traité facilement une situation similaire, bien qu'il ait négligé de fournir des détails, (http:// emperors- clothes.com/news/airf.htm) Le but de l'interception est de suivre de très près l'avion et de fournir des informations exactes sur ses mouvements, éventuellement de garder le contact radio et, si possible, d'en savoir plus sur la situation ou les intentions des pilotes. Elle fournit également la possibilité, mais non l'obligation, de forcer l'appareil à atterrir, ou de l'abattre s'il devient évident que ses intentions sont hostiles. L'interception en soi n'est pas une manœuvre agressive. Il existe des signaux standardisés, qui font partie du code de l'aviation et qu'un pilote des forces aériennes transmettra à un appareil de ligne civil au cas où le contact par radio ne serait pas disponible. Lorsque les pilotes sont hors de leur trajectoire normale et désorientés, le pilote du chasseur va les guider afin qu'ils retrouvent leur trajectoire correcte. Mais les forces aériennes ont également des états de service attestant que, par le passé, elles ont forcé à l'atterrissage ou abattu des avions civils qui se comportaient de façon considérée comme un mépris délibérément agressif des règles de vol et susceptible de présenter du danger. Alors que le résultat final du 11 septembre - de gros appareils de ligne s'écrasant contre des immeubles - est sans précédent, les circonstances qui ont précédé les crashes font partie de la routine: avions déroutés, non-fonctionnement des transpondeurs, rapports de détournements. De telles situations sont régulièrement traitées par les forces aériennes des États-Unis, et avec une rare efficacité. Normalement, l'interception de ces appareils se serait déroulée selon les règles bien avant qu'il ait été manifeste que leurs intentions étaient hostiles. Ce qui est inhabituel à propos du 11 septembre, c'est que ces procédures normales des forces aériennes, qui sont activées automatiquement et sans qu'il soit besoin de recourir à des autorités de haut niveau, n'ont tout simplement pas été enclenchées. Les procédures de routine ont été laissées de côté pour chacun des appareils impliqués dans les attentats. Les quatre appareils détournés avaient tous été suivis par les radars des Autorités de l'aviation fédérale (FAA), et les contrôleurs du trafic aérien partout dans le pays étaient en communication les uns avec les autres. Du fait qu'aucun fonctionnaire subalterne n'avait l'autorité d'annuler les procédures de routine, le fait qu'elles n'ont pas été enclenchées ne peut donc provenir que d'ordres provenant de très hautes instances. Dans le cas de l'appareil qui a frappé le Pentagone, le vol 77 de United Airlines, il aurait dû être intercepté au moment où il s'approchait de Washington par des chasseurs de la base d'Andrews. située à 10 miles (16 km) tout au plus du Pentagone. En fait, il aurait dû être intercepté beaucoup plus tôt. Au plus tard à 9h05 du matin, le Pentagone était au courant que deux appareils détournés avaient frappé les tours du WTC et qu'un autre avion détourné, au moins, était dans les airs. Il se peut qu'il n'ait pas encore été clair à ce moment-là que le vol 77 faisait route vers Washington, mais une chose était sûre, c'est qu'une attaque terroriste d'une ampleur considérable était en train de se produire et qu'un autre appareil, au moins, avait l'intention de frapper quelque part. Les chasseurs de la base aérienne d'Andrews restaient au sol, et quelle qu'ait été l'escadrille responsable de la couverture de la zone où l'avion avait été initialement détourné, elle non plus n'était pas passée à l'action. À 9h41. c'est- à-dire exactement deux minutes avant que l'avion ne s'écrase sur le Pentagone, deux chasseurs F-16 de la base de Langley furent libérés en vue de l'intercepter. La base de Langley est située à 130 miles (210 km) de là! Autant dire qu'ils n'avaient absolument aucune chance d'intercepter l'appareil. N'empêche que les chasseurs d'Andrews restèrent cloués au sol! Le rapport officiel prétend qu'aucun chasseur n'était disponible à Andrews ce jour-là. Manifestement, il s'agit d'un mensonge. La tâche spécifique des chasseurs de la base d'Andrews est de protéger Washington, DC. Si aucun d'eux n'est disponible, par quel miracle ont-ils donc fait leur apparition dans le ciel de Washington quelques minutes après que le Pentagone eut été touché? Et espère-t-on sérieusement nous faire croire que le Pentagone n'est défendu que par une base opérationnelle à temps partiel? Une autre histoire officielle prétend qu'à ce moment-là, les autorités ont pensé que l'avion détourné visait la Maison-Blanche. Et alors? N'est ce pas une raison de plus pour faire intervenir la force aérienne? Et si c'est ce qu'on a pensé, pourquoi la Maison-Blanche n'a-t-elle été évacuée que deux minutes seulement après l'impact du Pentagone? D'après ce que je peux déduire de la chronologie des faits, c'est environ 10 minutes après que l'appareil aurait survolé la cible vers laquelle on pensait qu'il était dirigé! En outre, 45 minutes se sont déroulées entre le moment où le transpondeur du vol 77 a été débranché (c'est-à-dire le moment même où les procédures automatiques d'interception auraient dû commencer, même à date normale), et le moment où l'appareil s'est écrasé sur le Pentagone. Qu'il n'y ait pas eu interception est incroyable, étant donné qu'au moment où le transpondeur avait été débranché, cela faisait déjà dix minutes que l'un des appareils détournés, le vol 175 de United Airlines, s'était écrasé sur le WTC, et cinq minutes aussi, comme on l'a appris par la suite, qu'un troisième appareil, le vol 11 d'American Airlines, avait été détourné. À 9h03, le vol 11 à son tour frappa le WTC, et il n'y eut toujours aucun mouvement à Andrews. À 9h25, il ne faisait plus de doute que le vol 77 faisait route vers Washington, et il n'y avait toujours aucun mouvement à Andrews, ni d'évacuation en cours, que ce soit au Pentagone ou à la Maison-Blanche. Finalement, les chasseurs d'Andrews prirent l'air et l'évacuation de la Maison-Blanche eut lieu, mais pour la forme, semble-t-il, immédiatement après que le vol 77 eut rempli sa mission. Ainsi donc, cet appareil, à un moment où un gravissime problème de sécurité, d'une ampleur énorme, avait lieu, pouvait tranquillement débrancher son transpondeur, modifier sa trajectoire, voler 300 milles (près de 500 km), tout en étant suivi à tout moment par radar, et sans se faire intercepter. Ensuite, se rapprocher de la capitale de la nation, survoler et dépasser la Maison-Blanche et s'écraser sur le Pentagone sans même avoir rencontré la moindre opposition. À lOhlO, on apprenait qu'un quatrième appareil, le vol 93 de United Airlines. avait été détourné. Celui-ci n'eut pas droit non plus à la procédure normale d'interception. Il s'écrasa en Pennsylvanie à 10h37. (Remarque: II y a quelques divergences entre plusieurs sources d'information, à propos des horaires précis concernant cet appareil. Je confirmerai ces heures exactes dans une mise à jour ultérieure, une fois que je pourrai les établir avec certitude.) Il est difficile de dire exactement quels sont les rapports officiels, à propos de la non-interception des deux avions qui ont frappé le WTC, parce que les comptes-rendus ne cessent de changer, mais la Norad a reconnu qu'elle avait été prévenue d'un détournement à 8h35, déjà, mais qu'elle n'avait lancé aucune opération des forces aériennes avant que le Pentagone n'ait été touché, tout en admettant également que l'interception d'appareils civils par les chasseurs à réaction était une procédure de routine. Ce qu'ils disent à propos du vol 93, c'est qu'ils auraient pu l'abattre s'ils l'avaient voulu. Ce n'est absolument pas convaincant. S'ils «avaient pu l'abattre», pourquoi, dans ce cas, n'ont-ils pas au moins enclenché la procédure routinière d'interception et de contrôle. Ils disposaient de 27 minutes pour le faire et, après tout, il y avait déjà eu trois crashes-suicide ce même matin! Comment s'y seraient-ils pris, exactement, pour abattre cet avion? Avec un appareil qui n'était même pas là? Avec un missile à longue portée, alors que l'interception par chasseurs aurait été beaucoup plus sûre et aurait également fourni la possibilité de forcer l'appareil à se poser, ainsi que celle de contrôler avec une plus grande certitude que c'était le seul choix? Et quand l'auraient-ils abattu? Combien de temps allaient-ils attendre? Le vice- président Cheney, répondant aux questions concernant ce scénario bizarre, a délibérément tenté de confondre interception et destruction de l'appareil, essayant par là de susciter l'impression que la raison pour laquelle rien ne fut entrepris, était que les hauts fonctionnaires se rongeaient les ongles désespérément quant à savoir s'il fallait franchir le pas dramatique d'abattre un appareil rempli de civils innocents. Cheney sait très bien que l'interception, tout en fournissant l'occasion d'abattre l'avion, ne rend pas cette mesure inévitable. De plus, dans le même temps que Cheney tend son écran de fumée, d'autres viennent nous dire que la seule raison pour laquelle l'interception n'a pas eu lieu, c'est parce qu'aucun chasseur n'était disponible à Andrews. Il faudrait peut-être qu'ils se mettent d'accord! Et, de plus, dans le cas du vol 93, ils nous disent qu'ils «auraient pu l'abattre», même si aucune interception n'avait eu lieu, ce qui peut être interprété comme signifiant qu'ils étaient prêts à utiliser un missile. Si tel est le cas, pourquoi s'être à ce point rongé les sangs à propos de la procédure d'interception? Et comment la déclaration de Cheney peut-elle se réconcilier avec le fait que Norad reconnaît que l'interception constitue une procédure de routine? Il n'y a pas d'explication possible, à ces événements, ni à la confusion extraordinairement trompeuse des déclarations officielles, absolument pas convaincantes, sauf pour dire que quelqu'un de très haut place dans les forces aériennes ou dans l'administration Bush était fermement décidé à saboter le travail des forces aériennes et à assurer le succès des attentats. Nous allons maintenant diriger notre attention sur le président et démontrer, en fin de compte, qu'il était bien impliqué dans l'affaire. À 8h46, au moment où le premier appareil frappait le WTC. le président était en Floride, dans une école primaire, circulant parmi les enseignants et les élèves. Il est curieux, c'est le moins qu'on puisse dire, que 14 minutes plus tard, c'est-à-dire à 9 heures précises, il semble que personne n'avait informé le président de l'urgence qui envahissait la nation. Non seulement, le WTC venait d'être frappé, mais les contrôleurs aériens étaient au courant du détournement au moins d'un autre appareil en vol, voire de deux appareils, à ce moment précis. Chose qui devait être tout aussi évidente à ce moment, c'est que les forces aériennes étaient absolument immobiles et qu'elles n'appliquaient aucunement les procédures normales d'intervention. À 9hOO, le président s'était arrêté parmi des enfants de seconde année et lisait un texte parlant de la chèvre d'agrément d'une petite fille. À 9h05, deux minutes après le second attentat contre le WTC, Andrew Card, le responsable de l'équipe présidentielle, murmura quelque chose à l'oreille de George W. Bush. Selon des journalistes sur place, le président «afficha brièvement une mine sombre». D'autres prétendant avoir vu des séquences de cet événement décrivent sa réaction davantage comme étant un signe de confirmation d'un événement auquel il s'attendait. Ici, l'affaire devient encore plus incroyable. Le président ne réagit pas en quittant l'école, en mettant sur pied une réunion d'urgence et en intervenant pour s'assurer que les forces aériennes ont fait leur boulot. Il ne parle même pas des événements extraordinaires qui se passent à New York, mais poursuit tout bonnement sa visite de la classe de lecture au moment précis où, à 9h06, le département de la police de New York diffuse ceci: «II s'agissait d'un attentat terroriste. Prévenez le Pentagone.» (NY Daily News, 12 septembre). Bref, à 9 h 05, la situation est la suivante : trois appareils au moins ont été détournés ce matin, et on sait qu'ils remplissent des missions suicide terroristes, deux d'entre eux ont déjà atteint leur cible, avec des effets spectaculaires, on sait qu'au moins un encore est en l'air, l'aviation ne fait rien et, pendant ce temps, le président, qui - apparemment - vient tout juste d'en être informé, décide de poursuivre l'audition du cours de lecture des enfants, où il est question de la chèvre favorite d'une petite fille! Et les chèvres vont encore l'occuper durant 24 minutes supplémentaires! Dans une interview donnée à Newsweek, Bush rappelle le moment où quelqu'un lui a appris la nouvelle, par ces mots: «Je suis le commandant en chef, et le pays vient de subir une agression.» Dans ce cas, pourquoi a-t-il continué à éprouver pendant 24 autres minutes tant de fascination pour les chèvres domestiques? Ceci ne prouve-t-il pas. au mieux, qu'il n'est pas compétent pour s'occuper des ue s'il refuse de laisser entrer en Irak les enquêteurs des Nations Unies en mes pour trahison? À 9h30, le président en a assez des chèvres d'intérieur et il décide qu'il pourrait être temps de dire quelque chose à propos des attentats terroristes, sans toutefois rien décider encore à leur propos. Plutôt que de demander une réunion d'urgence, ou de prendre le commandement direct des forces aériennes ou, du moins, d'exiger de savoir ce qui diable se passe avec l'aviation, Bush décide de rester à l'école et d'adresser un discours télévisé à la nation pour annoncer aux citoyens ce que tous savent déjà, qu'il y a eu un «attentat terroriste manifeste». Une réponse totalement inutile, pour éluder son devoir de mettre tout en œuvre pour prendre les rênes de la situation, même au moment précis où le vol 77, que l'on sait avoir été détourné depuis plus d'une demi-heure, a maintenant atteint Washington, qu'il est toujours suivi par les radars et que les chasseurs d'Andrews sont toujours au sol. Soit que Bush n'en sait rien, ou qu'il ne veut rien savoir, ou qu'il sait mais n'ose pas. À 9h35, le président gaspille son temps avec un discours absolument creux à la nation, le troisième avion survole Washington, il a déjà dépassé la Maison-Blanche et, sans cesser d'être suivi par les radars, il opère un virage à 360 degrés au-dessus du Pentagone, qui n'a pas encore commencé à être évacué, même si l'état-major qui s'y trouve est déjà au courant des deux attentats contre le WTC et s'inquièteù déjà du fait que le Pentagone risque lui aussi être pris pour cible, et ce, avant même, déjà, que cet appareil s'approche de Washington. Quarante minutes après le crash du Pentagone, lorsqu'on a appris qu'un autre appareil encore, le vol 93, avait été détourné, celui-ci non plus n'a pas été intercepté, et ici non plus, le président n'a pas daigné intervenir dans cette traîtresse passivité des forces aériennes. Manifestement, il était impliqué dans l'active collusion qui voulait s'assurer que les attentats seraient couronnés de succès. Suggérer que ces actions résultaient simplement de l'incompétence et de la confusion n'est nullement crédible. Mais pour ceux qui souhaitent s'en tenir à cette explication très peu plausible évoquant l'incompétence, je retourne maintenant à la première partie et au point où il est dit qu'il n'est pas crédible que les États-Unis aient pu organiser leur attaque contre l'Afghanistan en 25 jours à peine. Si l'on nous demandait de croire que l'armée étasunienne est aussi prompte, qu'elle peut exécuter une opération de ce type en un temps qui défie tout ce qui est possible, logisti-quement parlant, dans ce cas, comment pouvons-nous nous attendre en même temps que le même pays est capable d'un niveau aussi inconcevable, aussi renversant, d'incompétence, dans la mise en place de ses mesures routinières de sécurité intérieure? Il a permis, sans la moindre opposition, le succès d'un attentat dont le commandant en chef des forces aériennes russes prétend qu'il aurait été impossible de le perpétrer dans son propre pays. Ce truc embrouillé, inutile, maladroit qu'on appelle VUS Air Force s'est-il donc soudainement mué, en l'espace de 25 jours, en une force combattante efficace et mortelle qui a anéanti les Talibans en un laps de temps étonnamment court? Les deux scénarios s'excluent mutuellement. Pour conférer la moindre vraisemblance à la possibilité que cette attaque remarquablement organisée et particulièrement réussie contre l'Afghanistan ait été mise sur pied en 25 jours, en riposte au 11 septembre, il nous faut donc, compte tenu de l'évidence, admettre que les événements du 11 septembre sont la preuve concluante d'une collusion qui soulève l'épineuse question de savoir pourquoi il y a eu une riposte de représailles à un événement dans lequel les autorités des États-Unis étaient elles-mêmes impliquées. Ou, par ailleurs, s'il nous faut accorder le moindre crédit à la possibilité que les événements du 11 septembre ont été marqués du sceau d'une colossale mais innocente incompétence, nous devons nous méfier [...] et subodorer que l'attaque contre l'Afghanistan devait déjà se trouver dans un état de préparation bien avancé, à la date du 11 septembre, auquel cas, force nous est encore de croire que le plus spectaculaire attentat terroriste de l'histoire s'est tout simplement produit, par coïncidence, à un moment qui n'aurait pu mieux convenir, vu sous l'angle de la propagande, à cette guerre déjà planifiée. À eux seuls, les simples faits de ce qui s'est réellement passé ce matin du 11 septembre, suffisent à prouver que les autorités étasuniennes étaient impliquées dans cette collusion. Mais il y a un élément plus important encore, dans ces preuves [...] Si nous voulons croire que les autorités étasuniennes sont innocentes de toute implication dans les événements du 11 septembre, et que l'attaque contre l'Afghanistan constitue uniquement une réponse à ces mêmes événements, nous nous trouvons, pour chacun des aspects examinés jusqu'à présent, dans l'embarrassante position d'avoir à choisir en permanence, l'un après l'autre, le scénario dont le bon sens nous dicte qu'il est le plus plausible, plutôt qu'un scénario des plus compliqués, embrouillé par tout un fouillis de scénarios qui s'excluent les uns les autres, alors que, lorsque nous formulons l'hypothèse contraire, tout se met en place en tant qu'événements parfaitement limpides. Il n'y a donc pas de base rationnelle ou objective qui ne nous permette de suggérer que les autorités étasuniennes étaient impliquées dans le 11 septembre et qu'elles avaient prévu, bien avant, l'attaque contre l'Afghanistan. La seule base nous permettant de refuser d'agir de la sorte repose sur des partis pris préconçus, plutôt que sur une réelle tentative d'examiner objectivement les faits. Et si c'est pour prétendre que la preuve de collusion est dominée par la conviction de ce qu'aucun pays ne ferait une telle chose à ses propres concitoyens, il convient de faire remarquer dans ce cas que la possibilité pour la CIA elle-même d'envisager des attaques terroristes contre des citoyens étasuniens est une question qui figure déjà dans les archives publiques. L'ancien document d'archives, sur l'affaire «Northwoods» révèle qu'en 1962, la CIA considérait avec le plus grand sérieux la possibilité de mener des attaques terroristes contre des citoyens des États-Unis, en vue d'en rejeter le blâme sur Cuba. Les plans ne furent jamais mis en application, mais l'option préférée consistait en la destruction en vol d'un avion de ligne civil étasunien. (http://emperors-clothes.com/images/north-int.htm) Et il y a plein d'autres exemples. Le problème des scénarios qui s'éliminent les uns les autres, en ce qui concerne la compétence ou l'absence de compétence, de la part des forces aériennes étasuniennes, se répète en ce qui concerne les services étasuniens de renseignement. Comment se fait-il qu'ils peuvent n'avoir reçu aucun avertissement de l'attentat terroriste le plus important, le plus difficile et le plus compliqué de l'histoire du monde, mais ensuite avoir été prétendument capables d'épingler le coupable en moins d'une journée et absolument sans aucun doute du tout au bout de deux jours? S'ils n'avaient réellement eu aucun avertissement concernant l'attentat, nous ne pouvons dire qu'une chose, dans ce cas, c'est qu'ils mentent lorsque, en deux jours, ils prétendent être tellement sûrs de la culpabilité de Ben Laden qu'ils menacent déjà d'attaquer l'Afghanistan en guise de représailles. Ou. s'ils avaient eu quelque avertissement préalable à propos de l'attentat, même s'il n'était pas spécifique, ou en supposant qu'ils aient été en alerte au sujet de «quelque chose» en provenance de Ben Laden, dans ce cas. l'immobilisme du président et des forces aériennes le matin du 11 septembre se confirme de façon encore plus pé-remptoire, si c'est possible, comme une preuve de collusion plutôt que d'incompétence. D'autres preuves en faveur de l'avertissement préalable et de la collusion sont présentes dans un curieux à-côté de l'attentat contre le Pentagone. Si l'avion qui s'est écrasé sur le Pentagone l'avait fait une semaine plus tôt, il aurait frappé exactement le même endroit de façon à paralyser les opérations clés du Pen-aEone et à tuer une belle brochette d'officiers supérieurs. Mais, sans doute grâce à une coïncidence heureuse, le Pentagone avait subi d'importants remaniements une semaine plus tôt. (Source: le rapport de la chaîne de TV CNN, le matin du 12 septembre, heure australienne). Toutes les personnes et opérations importantes avaient déménagé de l'autre côté et le personnel et les opérations de moindre importance avaient emménagé dans l'aile qui allait être touchée. Les opérations importantes du Pentagone ont donc subi très peu de véritables dégâts! On les avait changées de place une semaine avant l'attentat! C'est une lourde preuve de ce que quelqu'un, très haut placé dans la hiérarchie du Pentagone, savait que l'attentat allait se produire. Une foi de plus, présenter l'affaire autrement signifie opter pour l'explication la moins plausible, sur base d'une conclusion préconçue. Maintenant, nous allons entrer dans les détails, c'est-à-dire nous tourner vers les allégations pesant contre Ousama Ben Laden. Rappelez-vous que depuis le premier jour, il n'y a pas eu la moindre parcelle de preuve disponible contre Ben Laden. En fait, jusqu'à la mi-décembre, nous n'avons eu droit qu'à l'inlassable répétition de son nom comme si, en répétant quelque chose suffisamment de fois, nous pouvons en quelque sorte la rendre vraie. Puis, il y a eu la bande vidéo: une farce complète, en réalité. Nous vivons à une époque de technologie dans laquelle un film dont la qualité est d'une limpidité cristalline peut nous montrer Forrest Gump serrer la pince de JFK, où des cyclones simulés peuvent être mis en mouvement sur des plateaux de cinéma, où des dinosaures, disparus depuis 200 millions d'années peuvent être montrés avec une telle netteté qu'on jurerait presque qu'ils étaient présents. Tout ce travail est effectué avec un réalisme si déconcertant que la seule manière pour nous de savoir que ce n'est pas vrai, c'est que nous savons à l'avance qu'il s'agit d'un faux. Par comparaison, la bande vidéo de Ben Laden est d'une qualité si minable que nous n'avons même pas le moyen d'être sûrs si, oui ou non, c'est vraiment lui qui y figure. Dans les longs métrages de qualité supérieure, une pratique commune consiste à utiliser une doublure pour remplacer le véritable acteur dans une grande partie du tournage. Une doublure de taille et de complexion similaires se voit donner les mêmes vêtements, la même coupe de cheveux, et il est virtuellement impossible de distinguer l'un de l'autre. Une telle substitution serait encore plus aisée dans une vidéo de mauvaise qualité. Et quand le personnage principal a une longue barbe, un couvre-chef et d'amples vêtements, c'est un jeu d'enfant. Sur la vidéo montrant Ben Laden, la piètre qualité empêche toute analyse visant à distinguer si les dialogues sont vraiment pris en direct, ou s'ils ont été doublés. Nous avons également dû nous appuyer sur des traductions dont l'indépendance est vraiment douteuse. L'époque et le moment où la bande est supposée avoir été enregistrée, de même que l'endroit où on prétend l'avoir trouvée, tout cela est quelque peu étonnant, quoique possible. On prétend qu'elle a été prise à Kandahar le 9 novembre et trouvée dans une maison de Jalalabad. En fait, Jalala-bad est tombée aux mains des forces anti-talibans le 14 novembre. Ceci signifie qu'il n'a pu y avoir que quatre jours durant lesquels la vidéo nouvellement réalisée aurait pu être acheminée de Kandahar à Jalalabad, qui subissait déjà un siège violent et était sérieusement menacée à ce moment. Ainsi donc, on nous demande de croire qu'en outre de la réalisation de la bande, quelqu'un presque immédiatement, et sans raison apparente, l'a emmenée à Jalalabad, sur le point de tomber, puis l'a laissée là comme par hasard, afin qu'elle soit découverte par les forces anti-talibans. Ce n'est pas impossible, mais ça pue fortement la mise en scène. De plus, selon le Weekend Amtralian des 14 et 15 décembre, la séquence des événements en temps réel a été modifiée, sur la bande, ce qui signifie qu'elle a dû être copiée. Pourquoi, et par qui? (C'est une question que la presse, évidemment, s'est bien abstenue d'examiner, bien que je suppose que nous devrions être reconnaissants, au moins, que ce détail ait été mentionné). De même, la date témoin du 9 novembre, comme l'a dit la télévision, renvoie-t-elle à la date de tournage, ou à la date où la version copiée a été finalisée? Dans le premier cas, ce qui semblerait plus vraisemblable, cela laisse encore moins de temps pour l'emmener de la position clé des Talibans, Kandahar, vers Jalalabad, qui, en outre, est sur le point de tomber. Cela est très douteux. Ou cette vidéo a-t- elle été copiée par les autorités étasuniennes? Elles ont dû admettre que la «traduction» qu'ils ont sortie a été falsifiée. Bien sûr, ils n'ont pas dit cela dans ces termes mêmes, mais ils ont essayé de noyer le poisson en recourant à des euphémismes. «La bande N'est PAS une traduction mot à mot de chaque parole prononcée durant la réunion, mais elle répète les messages et le flux d'informations», dit un porte-parole du département de la Défense. «La traduction vaut ce qu'elle vaut. Nous avons dit clairement qu'il ne s'agissait pas d'une traduction littérale», ajoute le Pentagone. Mais le Pentagone va-t-il œuvrer à une traduction plus complète? Non. La transcription complète sera-t-elle communiquée au public? Non. (http://news.ninemsn.com.au/ world/story_23359.asp ). Pour être objectif, rien de tout ceci ne prouve que la vidéo soit un faux mais, simi-lairement, on peut difficilement affirmer que son authenticité est prouvée. Et même si elle est authentique, on nous en a donné une version choisie». S'il s'agit là de la seule preuve contre Ben Laden, l'affaire pose un sacré problème. Et qu'y a-t-il, en fait d'autres preuves? Ce n'est pas une surprise, par conséquent, si aucune accusation formelle n'a été formulée contre Ben Laden. La procédure normale de la loi est, en fait, qu'il est nécessaire d'avoir des preuves, pour porter des accusations. Ironiquement, si la vidéo est authentique, elle démontre que Ben Laden N'ÉTAIT PAS le cerveau des attentats. Alors qu'elle indiquerait qu'il avait quelque connaissance préalable des attentats et qu'il y était par conséquent impliqué par définition jusqu'à un certain point, il déclare clairement (en admettant que la vidéo affirme clairement quoi que ce soit) qu'il avait été mis au courant de l'imminence des attentats cinq jours avant qu'ils soient perpétrés. Si c'est le cas, il ne peut absolument pas en avoir été le principal organisateur. Qui lui en aurait parlé? Selon toute vraisemblance, la ou les personnes qui, en fait, les ont organisés et qui sont toujours inconnues, mais cela met définitivement Ben Laden hors de cause. Dans tous les témoignages frénétiques d'indignation contre Ben Laden qu'à engendrés cette vidéo providentielle, il semble que très peu de gens ont en fait suffisamment visionné la bande pour poser la question importante entre toutes qui découle de l'aveu par Ben Laden lui-même d'avoir été informé des attentats 5 jours avant qu'ils n'aient lieu. Qui, en fait, les a organisés? Vidéo ou pas, si nous réfléchissons clairement et avec logique sur la vraisemblance de l'implication de Ben Laden, nous découvrons en fait qu'elle est impossible, à moins qu'il n'ait également été impliqué dans la possibilité de collusion avec les autorités étasuniennes ou, au mieux, dans le contexte selon lequel les États-Unis ont toujours su ce qu'il mijotait, et lui ont donc permis délibérément de perpétrer ces attentats. On a déjà insisté sur le laps de temps ridiculement court qui s'est écoulé avant que Ben Laden soit déclaré coupable et le fait que ceci met en scène des scénarios qui s'excluent mutuellement. Si Ben Laden était impliqué dans l'affaire, cela n'aurait dans ce cas pu constituer une surprise, ce qui prouve à son tour, et au-delà de tout doute, que l'immobilisme des forces aériennes et du président, le 11 septembre, constituaient une collusion plutôt qu'un signe d'incompétence. Mais la preuve ne se termine pas ici. Il est curieux, à tout le moins, qu'aucun suspect n'a jamais été envisagé, même un très court instant, alors que les États-Unis comptent un très grand nombre d'ennemis. Ceci est très suspect, si nous réfléchissons clairement à la logistique de l'organisation d'une enquête véritable sur les événements du 11 septembre. Primo, remettons les choses dans leur contexte. 11 a fallu 17 ans pour attraper le poseur de bombe de l'ONU et il n'a fallu que 7 semaines d'enquête, dans l'affaire du 11 septembre, pour confirmer simplement les nationalités des 19 pirates de l'air présumés, alors que le cerveau de l'affaire était prétendument connu au bout de quelques heures. Je ne suis pas d'accord! Maintenant, imaginez que nous essayons en fait de monter une enquête sur les attentats du 11 septembre, dans les premières minutes suivant l'attaque, alors que le drame n'est pas encore consommé. Et c'est le temps qu'il a fallu, littéralement, puisqu'ils prétendent avoir découvert le coupable quelques heures plus tard à peine. Qui a fait cette découverte terrible? Alors qu'une liste de suspects pouvait venir à l'esprit, ce n'est pas comme si nous avions pu nous balader dehors et découvrir les lettres «Ben Laden» inscrites sous forme de nuages, en plein ciel. Saddam Hussein ne faisait-il pas un bon suspect, lui aussi? Ou la Libye? Un groupe palestinien? Cuba? La Russie? La Chine? Des milices locales d'extrême droite? Des fanatiques de l'anti-mondialisme? La Syrie? Quelqu'un de complètement inconnu et d'inattendu? Etc., etc. La liste des possibilités pouvant venir à l'esprit aurait dû être énorme. Ben Laden n'aurait été que l'une d'entre elles. Par où commençons-nous, pour lancer une telle enquête? Pour commencer, nous avons besoin manifestement de recruter des personnes chargée des expertises aériennes que nécessite cette enquête. Mais il faut également que ce soit des gens qui détiennent les autorisations appropriées en matière de sécurité. Il faut donc, dès le début, dresser une liste des personnes pouvant être utiles, dans ce contexte. Nous avons également besoin de personnes expertes en architecture, afin d'examiner la nature exacte de l'effondrement du WTC. Est-ce uniquement les appareils qui ont provoqué l'effondrement, ou des explosifs ont-ils également été utilisés? Une fois de plus, il faut dresser une liste. Nous avons besoin de personnes dont la principale occupation consiste en la sécurité des aéroports. Quelqu'un dans les aéroports a-t-il délibérément laissé passer les pirates de l'air? Et encore une nouvelle liste. Nous avons besoin d'experts financiers pour tenter de repérer d'où provenaient, en tout ou en partie, les fonds considérables nécessaires pour monter une telle opération. Et une autre liste, encore. Nous devons examiner les dossiers de l'immigration et chercher par recoupement ceux qui traitent de l'octroi de licences de pilotage. Il nous faut d'urgence établir un répertoire de la sécurité interne, au cas où ce serait une «affaire interne». La seule tâche constituant à établir ce répertoire est une opération délicate, et c'est le moins qu'on puisse dire. Comme vous pouvez vous en rendre compte, c'est tout un boulot, rien que pour établir les listes des suspects possibles, du personnel susceptible d'être utile dans l'enquête et de prévoir les principaux angles d'attaque des recherches destinées à l'enquête. Après cela, il faut contacter toutes ces personnes, les rassembler en un groupe ou, au moins, les relier entre elles par des possibilités de communication. Mais accrochez-vous bien! Les avions sont assignés au sol. Même celui du président a des problèmes de déplacement. De nombreux réseaux de communications sont à plat, de nombreuses institutions financières sont fermées et des zones importantes de New York et Washington sont inaccessibles. Et tout le pays fait du sur- place en raison des barrages de sécurité. Comment mettre la main sur les personnes dont nous avons besoin? Comment allons-nous faire pour les rassembler toutes ensemble et commencer à leur attribuer des responsabilités? Sont-elles toutes miraculeusement sorties de chez elles, au même moment, pour converger vers un seul endroit, le même endroit, précisément, choisi par le coordinateur de l'enquête, de sorte qu'il n'y avait plus besoin d'attendre que toutes ces personnes puissent quitter leurs propres affectations dans diverses régions des États-Unis, voire à l'étranger? Même avoir établi, en deux jours, une liste des suspects possibles, du personnel nécessaire aux investigations et des stratégies de base de l'enquête, aurait constitué une tâche étonnante, peut-être impossible, dans ces circonstances. Tenir une réunion des agents responsables à impliquer dans l'enquête, dans un délai inférieur à trois jours, aurait probablement été impossible. Et pourtant, à ce moment, les Etats-Unis avaient déjà prétendu avoir effectué cette «enquête» et établi la culpabilité de Ben Laden. Comment? A-t-on déjà vu quelque chose ressembler de façon plus criarde à une mise en scène? Et puis, une fois les paramètres de base de l'enquête bien établis, et les détails pratiques des recherches quotidiennes et de l'enquête mis en place, combien de semaines cela aurait-il nécessité pour en arriver à ce stade? Ce n'est pas comme si tout le personnel chargé de l'enquête se réunissait autour d'une table pour dire «Que pensez-vous? Ben Laden?» et tout le monde répondrait «Ouais!», de sorte que le chef de l'équipe téléphone au président pour lui dire «Ben Laden», et le président lui répond «Pour moi, c'est assez bon!» et, sur-le-champ, menace d'attaquer l'Afghanistan. Un énorme travail de terrain, de même que du boulot informatique, devrait être accompli. Les rapports devraient être rédigés, résumés, contrôlés pour des raisons de sécurité, imprimés, puis remis au président et à ses hauts conseillers qui seraient obligés d'en lire au moins les résumés, puis les discuteraient avec l'équipe d'enquéteurs. Et tout ceci a été fait en moins de 12 heures, dans un pays ravagé, à ce moment précis, par un chaos et une confusion sans précédent? C'est l'une des suggestions les plus absurdes de toute cette affaire. Et même au cas très improbable où aucune preuve quelle qu'elle soit ne pourrait être découverte à ce moment, c'est une chose que de décider de concentrer son attention sur un principal suspect et sentir que vous pourriez très bien être proche de la conclusion, mais c'en est une tout autre d'être sûr de vous au point de proférer des menaces de guerre. Ce n'est tout simplement pas possible. Et même si ce l'était, cela ramène une fois de plus les scénarios qui s'excluent mutuellement, à savoir comment quelqu'un aurait pu organiser une opération aussi vaste dans le secret absolu, de façon à prendre complètement les autorités de court mais, en même temps, il y a ce «il a laissé ses empreintes partout», ces preuves que l'on retrouve partout en grand nombre au point que la culpabilité était évidente au bout de quelques heures à peine, et même dans les circonstances difficiles dans lesquelles l'Amérique s'est retrouvée plongée durant les jours qui ont suivi les attentats. Tony Blair a confirmé que toute cette affaire était un mensonge par le biais d'une déclaration faite au début du mois de novembre, en réponse à des sondages montrant que le soutien à la guerre dégringolait en Grande-Bretagne. Voici ce qu'il a dit: «La culpabilité de Ben Laden ne fait aucun doute. Les preuves contre lui, d'abord au compte- gouttes, ensuite un flot régulier, se sont maintenant muées en torrent.» (World news page, sur le website 9 MSN). Cette déclaration a été prononcée presque deux mois après le 11 septembre. Les mots clés sont «compte-gouttes», «flot régulier» et «torrent». Alors qu'ils avaient déjà proclamé la culpabilité quasi certaine de Ben Laden après quelques heures, Blair admet distraitement que c'était un mensonge. La progression des preuves de «compte- gouttes» à «flot régulier», puis à «torrent» s'est-elle faite en quelques heures seulement? Ce serait une façon très bizarre de décrire une telle progression, et tout particulièrement lorsque la phrase citée ci-dessus n'a été utilisée que quasi deux mois plus tard et agrémentée d'un «maintenant» («se sont maintenant muées en torrent»). Il admet donc distraitement qu'ils avaient déjà déclaré Ben Laden coupable et qu'ils menaçaient l'Afghanistan à un moment où les preuves n'apparaissaient encore qu'au «compte-gouttes».[...] (Ou alors, ils savaient d'une façon ou d'une autre, à ce moment-là, que les preuves allaient se muer en «torrent» un peu plus tard?). Mais un «torrent» de preuves qui ne suffit pas encore à porter la moindre accusation formelle [...]. I! reste une question importante à éclaircir. Manifestement, les pilotes remplissaient une mission suicide et l'on sait que c'est un thème commun parmi les terroristes islamistes du Moyen-Orient, mais totalement étranger à la culture étasunienne. Il est difficile de croire que des Étasu-niens ou des personnes loyales aux États-Unis allaient sciemment participer à une mission suicide. Mais ceci ne soulève aucun problème véritable dans le scénario qui a été proposé. L'explication évidente est que certains des pirates de l'air étaient vraiment hostiles aux États-Unis et qu'ils participaient à une agression qui, pensaient-ils, allait faire du tort aux États-Unis, sans savoir le moins du monde toutefois qu'ils étaient des pions dans un double jeu faisant partie d'un plan plus vaste de la CI A. En fait, en novembre dernier, des rapports de presse ont commencé à faire leur apparition, prétendant que certains des pirates de l'air pouvaient n'avoir pas été conscients de ce qu'ils étaient sur le point de participer à une mission suicide. Je ne sais pas comment cette preuve a fait surface ni quelle en est le fondement, mais c'est ce que les médias ont prétendu, en tout cas. Communiqué d'ABC New-sradio) Cela collerait très bien avec le reste des informations dont nous disposons. Certains parmi ceux qui n'étaient pas conscients qu'ils allaient commettre un suicide, auraient été les hommes de main de la CIA, ils auraient reçu l'ordre de recruter les terroristes et de prendre part aux détournements, tout en n'étant pas mis au courant de la totalité des plans, alors que ceux qui étaient d'accord, sciemment, pour commettre un suicide, étaient ceux qui étaient authentique-ment hostiles aux États-Unis. (Si c'est le cas. les moments ultimes dans les données de vol enregistrées dans la boîte noire seraient à tout le moins intéressants à écouter. Est-ce la raison pour laquelle on garde si soigneusement le silence?). 11 est clair que l'affaire n'aurait pu être organisée sans recourir à des sous-fifres qui pensaient qu'ils allaient pouvoir frapper un grand coup contre les États-Unis. C'est ici que Ben Laden cadre bien dans l'histoire. Il a trompé et sacrifié son propre peuple de la même façon que les Étasuniens ont impliqué, trompé et sacrifié le leur. La preuve que Ben Laden et la CIA sont en coopération active dans ces attentats atroces va devenir plus claire dans la troisième partie. Ceci pourrait également expliquer le scénario autrement incompréhensible de Ben Laden en train de fabriquer une vidéo l'incriminant, et l'emporter immédiatement après dans un endroit où il était sûr qu'elle allait tomber dans des mains étasuniennes.

TROIS

En fait, il existe plein de preuves pouvant impliquer Ben Laden, mais le problème est qu'elles impliquent également l'administration Bush, la CIA, George Bush senior. le Pakistan, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. L'histoire officielle de Ben Laden est celle d'un monstre terroriste, animé d'une haine fanatique à l'égard des États-Unis et de leurs alliés, et brouillé avec le reste de sa riche famille saoudienne, très amie avec les États-Unis. L'élément «monstre terroriste» est correct, mais le reste ne pourrait être plus éloigné de la vérité qu'il ne l'est. Ben Laden est bien connu en tant qu'homme de main de la CIA. Au cours des années 80, il a eu d'étroites relations de travail avec cette même CIA. Cela ne sera contredit par personne. On prétend que, depuis, ces relations n'existent plus, mais c'est un mensonge. Pour commencer, de nombreuses installations militaires étasuniennes au Moyen-Orient, contre lesquelles Ben Laden soulève prétendument de violentes objections, ont en fait été construites par la société de construction de Ben Laden. Il existe un fil rouge permanent: les étroits liens d'affaires entre la famille Bush et la famille de Ben Laden, remontant à plus d'une décennie, et se poursuivant encore de nos jours. (Wall Street Journal. 27 septembre 2001, et www. thedubyareport.com/bushbin.html) L'administration Bush a tenté de jeter un écran de fumée sur ceci en prétendant que le reste de la famille de Ben Laden avait renié ce dernier mais, comme nous allons le voir, c'est absolument faux. Les Ben Laden sont d'importants investisseurs au sein de la grosse firme d'armements qu'est le groupe Carlyle, lequel - et il s'en vante - se fait un gros paquet d'argent avec la guerre en Afghanistan. George Bush senior est un personnage important, au sein du groupe Carlyle. Au nombre des autres gros investisseurs ou des PDG, on retrouve l'ancien Premier ministre britannique, John Majors, James A Baker, qui fut secrétaire d'État à la Défense sous le président Bush sr., Colin Powell, ainsi que l'ancien secrétaire à la Défense et directeur adjoint de la CIA, Frank Carlucci, lui- même ancien condisciple, au collège, de l'actuel secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld. Voici des citations extraites de la présentation de la compagnie Carlyle telle qu'on peut la trouver sur Hoover's online: «La direction de Carlyle ressemble à s'y méprendre à la liste des invités au bal inaugural de George W. Bush.» «Peut-on parler de complexe militaro-industriel? Le groupe Carlyle, lui, le peut.» (www.hoovers.com/premium/profile/6/0,2147,42166,00. html) On ne peut plus prétendre que Bush senior n'était pas au fait de la présence de Ben Laden en tant qu'actionnaire. Il a rencontré la famille Ben Laden au moins à deux reprises, en 1998 et en 2000, longtemps après que Ben Laden eut déjà été déclaré officiellement par les États- Unis comme étant l'homme le plus recherché de la planète en raison de ses prétendues activités terroristes. Pourquoi George Bush senior a-t-il rencontré la famille de cet homme, alors que l'histoire officielle dit que l'administration Clinton avait déjà exprimé sa détermination à vouloir éliminer Al Quaï-da et Ben Laden à tout prix et par tous les moyens nécessaires? En 1995, les autorités étasuniennes ont cité Ben Laden comme co-instigateur de l'attentat à la bombe contre le WTC. Mais, un an après cette accusation, lorsque le gouvernement soudanais détenait Ben Laden et avait proposé de l'extrader vers les États-Unis, le gouvernement étasunien avait dit que cela ne l'intéressait pas et avait proposé au même gouvernement soudanais de le laisser filer en Afghanistan. Depuis lors, le gouvernement étasunien a présenté Ben Laden comme le principal suspect des attentats terroristes contre deux ambassades des États-Unis et des attentats contre un navire de guerre étasunien ainsi que contre des cantonnements militaires étasuniens au Moyen-Orient (dont l'un, à la construction duquel la société de Ben Laden avait participé.) Et malgré tout cela, on lui a permis d'investir, via sa famille, dans le groupe Carlyle, et George Bush senior a en outre rencontré sa famille, tout récemment, en 2000. C'est un mensonge que de prétendre que Ben Laden a été renié par sa famille. On sait que Ben Laden s'est entretenu régulièrement avec sa mère et avec d'autres membres de sa famille à l'époque de sa prétendue mise au ban de sa famille. En fait, lorsque Ben Laden a été hospitalisé à Dubaï, en juillet 2001, on sait que des membres de sa famille lui ont rendu visite. Et puis, de toute façon, que fabriquait dans un hôpital de Dubaï le terroriste le plus recherché de la planète? Pourquoi n'a-t-i! pas été arrêté immédiatement, au lieu de recevoir un traitement médical et puis, de pouvoir s'en aller librement? Au cours de son hospitalisation, on prétend qu'il reçut aussi la visite de l'agent local de la CIA, ainsi que celle de plusieurs Saoudiens et Émiratis éminents, eux aussi alliés des Étasuniens. (Le Figaro, 1er novembre 2001). Qui plus est, Al Quaïda, le réseau de Ben Laden, est connu pour avoir combattu aux côtés des forces de l'OTAN, au sein de l'Année de libération du Kosovo [UCK], un groupe terroriste soutenu par la CIA. (www.thedubyareport.com/terrupdt. html and www.emperors-clothes. com/news/binl.htm) Ce n'est pas une coïncidence non plus si l'Australien David Hicks, arrêté pour avoir combattu pour les Talibans, a également -.ombattu pour Al Quaïda à la fois au sein de l'Armée de libération du Kosovo et des Talibans. Ainsi donc, il s'avère qu'Ai Quaïda, de Ben Laden, est notre ennemie en Afghanistan, mais notre alliée en Yougoslavie. Apparemment, Al Quaïda est une force de libération en Yougoslavie, mais un groupe terroriste partout ailleurs. En outre, le Pakistan, un autre de nos alliés dans la «guerre contre le terrorisme», a également soutenu Al Quaïda et ce n'est pas une coïncidence si David Hicks a lui aussi suivi des entraînements au Pakistan. Et nous savons déjà que les attentats du 11 septembre ont, en partie du moins, été financés par un cheikh pakistanais, très haut placé dans les services secrets pakistanais. On ne l'a ni accusé, ni même poursuivi. Étant donné qu'on savait que la famille de Ben Laden lui rendait visite dans un hôpital de Dubaï, il est curieux que l'administration Bush el les média continuent à entretenir ce mensonge prétendant qu'il a été renié par sa famille. Mais si tout ceci peut paraître étrange, ce qui est scandaleux, par contre, c'est que plusieurs membres de la famille de Ben Laden étaient aux États-Unis le 11 septembre et qu'on les a autorisés à s'en aller quelques jours plus tard, sans même les interroger, d'autant que les États-Unis avaient déjà déclaré Ben Laden coupable (et ce, sans jugement, et même, sans la moindre accusation officielle). À plusieurs reprises, le FBI s'est plaint d'avoir été muselé et subi des entraves dans des tentatives d'enquêter sur des questions en rapport avec Ben Laden et Al Quaïda, et il a exprimé sa frustration pour le refus apparent de se voir autorisé à enquêter pleinement sur les événements du 11 septembre. (http://news.bbc.co.uk/hi/english/events/newsnight/ newsidj 645000/1645527.stm) Ce ne sera pas une surprise, si Ben Laden, miraculeusement, s'échappe vers un autre pays, fournissant ainsi aux États-Unis un prétexte pour attaquer ce dernier à son tour. Au moment où j'écris ces lignes (le 20 décembre 2001), je présume qu'il s'agira de l'Iran. Nous verrons si j'avais raison.

QUATRE

Diverses informations et remarques contribuent au scénario mis en exergue plus haut. Normalement, chaque fois qu'un avion est détourné ou qu'il s'écrase, on assiste à une très importante couverture médiatique à propos de la découverte et l'examen des enregistrements de la boîte noire de l'appareil. J'ai suivi l'affaire de très près dans les médias et ne me rappelle, à aucun moment, avoir entendu ou lu un seul mot sur les données de cette boîte noire. C'est extrêmement inhabituel. Cette information a-t-elle été censurée? Nous avons déjà fait allusion à une raison possible de cette éventuelle censure. Dans les deux premières heures qui ont suivi les attentats, il y a eu immédiatement des rapports sur CNN concernant des délits d'initiés à la bourse des valeurs de New York. Autrement dit, il semble que de très gros investisseurs aient eu vent à l'avance des attentats et qu'ils aient liquidé avant que ceux- ci ne se produisent. Les médias ont discuté du fait que les terroristes impliqués auraient pu profiter de leurs actes. Remplacez le mot «terroristes» par «Ben Laden». En quelques heures, les médias y allaient déjà de volées de bois vert particulièrement hystériques contre Ben Laden. Ben Laden devait avoir commis un délit d'initié, nous a-t-on dit. On venait déjà de boucler la boucle, par une tautologie remarquable. Quiconque avait commis les attentats terroristes s'était en même temps livré à un délit d'initié. Puisque nous savions que c'était Ben Laden qui avait perpétré les attentats, ce devait être, par conséquent, Ben Laden qui se livrait à un délit d'initié. Puisque nous savions que Ben Laden était coupable de délit d'initié, cela prouvait qu'il était responsable des attentats. On nous a certifiés que les enquêteurs étaient déjà sur la piste de cette question hyper-importante. Les chiffres de la bourse de New York semblent indiquer clairement que QUELQU'UN se livrait à un délit d'initié. Mais qui? Pour les autorités qui disposent des pleins pouvoirs d'investigation, ce devrait être l'un des aspects les plus faciles de l'enquête. Et si l'on pouvait trouver qui se livrait à un délit d'initié, cela nous donnerait une bonne idée de la personne qui était au courant à l'avance des attentats terroristes et qui, à son tour, pourrait nous donner une assex bonne idée de ses auteurs. Il est curieux, dans ce cas, que la question a disparu des médias, presque aussi rapidement qu'elle a été soulevée et qu'il n'en a plus été question du tout, les promesses téméraires faites par les enquêteurs à ce sujet ont été oubliées presque aussitôt faites. À coup sûr, ce serait l'occasion rêvée de pouvoir affirmer la culpabilité de Ben Laden. Et c'est de l'information qui pourrait être livrée au public, parce qu'elle n'aurait aucune implication sur la sécurité du pays. Et pourtant, cet aspect de l'enquête (pour autant que celle-ci ait effectivement eu lieu) est jalousement occulté. On ne peut que présumer que l'enquête en question a commencé à trouver des réponses dont les autorités étasuniennes ne veulent pas que quiconque les apprenne. Étant donné ce que nous savons déjà sur les étroites relations d'affaires entre les familles Bush et Ben Laden, ceci est loin d'être une surprise. Cependant, un fait financier est connu. Un terroriste pakistanais affirmé, haut placé dans les services secrets pakistanais (nos alliés dans la guerre contre le terrorisme), a câblé 100.000$ à Mahomet Atta, désigné comme étant le chef du groupe du 11 septembre, (bulletin d'info d'ABC Newsradio) Bien que ce fait soit connu, et consultable publiquement, les États-Unis se désintéressent totalement d'engager toute action de poursuite contre cette personne, en dépit des grognements du président Bush prétendant que «si vous financez un terroriste, vous êtes vous-même un terroriste». Mais ce n'est apparemment pas le cas pour nos alliés, semble-t-il. Le cheikh en question a été forcé de présenter sa démission, une fois que son implication dans les attentats du 11 septembre a été connue. Forcé de démissionner? Et toujours pas de bombardements contre le Pakistan tant que ce pays n'a pas livré l'homme en question? Aucune proclamation disant que le Pakistan est un État terroriste? Au contraire, les États-Unis sont en train de devenir copains comme cul et chemise avec le seul pays au monde (à part eux-mêmes) contre lequel il existe des preuves irréfutables d'implication dans les attentats du 11 septembre. Les États-Unis se sont préparés à faire de l'Afghanistan un tas de décombres, bien qu'ils n'aient pas l'ombre d'une preuve contre Ben Laden, et, dans le même temps, ils se désintéressent totalement de poursuivre un individu dont la complicité dans les attentats du 11 septembre est devenue une information du domaine public et que personne ne réfute. Les États-Unis se désintéressent tout aussi complètement de poursuivre le pays qui l'héberge. En fait, ils considèrent que ce pays est un allié proche dans leur guerre CONTRE le terrorisme! Quand on y réfléchit, il est également curieux de constater l'extrême modicité des dégâts réellement subis par les États-Unis, lors des attentats du 11 septembre. Il est utile de réfléchir à ce qu'auraient pu perpétrer les pirates de l'air s'ils avaient réellement voulu faire le plus de dégâts possible. H me semble qu'un plan en vue d'organiser les détournements à un moment où ils auraient pu écraser un avion sur le sénat ou sur le congrès pendant qu'ils étaient réunis, balayant ainsi d'un seul coup une partie importante du gouvernement étasunien, aurait tout aussi bien pu se réaliser que ce qu'ils ont fait en réalité le 11 septembre. Ou alors, écraser les avions sur une centrale nucléaire, provoquant ainsi une fusion catastrophique et des dégagements de radiations, tout en provoquant de graves interruptions dans les fournitures d'énergie. Il n'est pas crédible de suggérer que ces plans n'ont pas été menés à bien parce qu'ils pensaient que la sécurité était trop resserrée tout en considérant qu'ils furent assez confiants pour prendre le Pentagone pour cible. Imaginez le carnage que cela aurait provoqué s'ils avaient dirigé un avion sur un gazoduc de première importance! D'énormes pannes d'énergie, des explosions massives, et des incendies qu'il aurait été presque impossible de maîtriser. En dernière analyse, en dépit de tout le choc, de toute l'horreur et de toute la tristesse provoqués par le 11 septembre, pas un seul membre de l'administration étasunienne n'a été tué, ni blessé, pas même un seul sénateur, membre du congrès ou gouverneur, pas un seul haut fonctionnaire local. Aucun dégât n'a frappé une seule installation militaire, aucun dégât aux sources d'énergie, aux installations de transport, de communications ou à la distribution d'eau. En fait, les dégâts ont été si insignifiants que les États-Unis ont été capables (prétendument, du moins) d'organiser une guerre en un temps record, malgré le fait qu'un avion s'est écrasé sur le Pentagone. (Marrant quand même, la façon dont ce déménagement, une semaine plus tôt, a permis au Pentagone de poursuivre ses tâches habituelles, presque sans entrave!). Alors que les pertes (civiles) et les dégâts symboliques et psychologiques du public ordinaire ont été importants, dans les domaines de portée plus grande, les attentats, tout en fournissant aux États-Unis une arme de propagande idéale, ont été d'un impact NUL sur la capacité des États-Unis de poursuivre leur rôle en tant que superpuissance mondiale agressive. Les résultats, en fin de compte, pourraient paraître excessivement médiocres, considérant la quasi-perfection technique de l'opération, alors qu'il y aurait pu y avoir des dégâts autrement plus terrifiants si, tout simplement, l'on avait choisi les cibles avec plus de discernement.

IMPLICATIONS

Il convient absolument de comprendre que la guerre en Asie du Sud est davantage que la continuation de la politique étrangère de la CIA dont d'anciens agents passablement mécontents prétendent (en 1990) qu'elle a assassiné un minimum de 6 millions de civils dans le monde ces trente dernières années et qu'elle a, en tous temps, sponsorisé des organisations terroristes dans quelque 50 pays de la planète. («La Garde prétorienne», par John Stockwell) Jusqu'à présent, les Occidentaux avaient été à l'abri. Aujourd'hui, le jeu a changé. Non seulement ils ont assassiné aveuglément des milliers de leurs propres concitoyens dans le but de relancer une nouvelle intensité dans la vague de terrorisme contre les peuples de l'Asie du Sud et du Moyen-Orient, mais ils utilisent leurs propres meurtres comme un levier en vue de réduire les droits et la liberté de parole en Occident et ce, dans des proportions qu'on n'avait plus vues depuis l'époque fasciste. Considérons maintenant les développements de la situation domestique depuis le 11 septembre. Aux États-Unis, des lois autorisent la détention illimitée sans jugement, sans accusation, sans preuves, des lois dont serait fier n'importe quel dictateur d'un pays du tiers monde. Le pouvoir illimité de contrôler et de geler les finances. Le pouvoir illimité de contrôler et d'intercepter les courriers électroniques et le trafic internet. Des fonds en hausse énorme pour les agences déguisées chargées de l'application des lois, de même que de nouveaux pouvoirs radicaux dans l'application de la détention, dans la surveillance et dans les écoutes téléphoniques. Les organisations «terroristes» sont définies en fonction de leur credo politique et non en fonction des preuves qu'elles préparent des actes terroristes. J'en déduis que des militants anti- globalistes, comme Naomi Klein, peuvent être catalogués désormais comme terroristes, si l'on s'en réfère aux nouvelles lois. On m'a dit que le président du parti des Verts aux États- Unis s'est vu interdire, désormais, de voyager par la voie des airs. Les étrangers accusés de terrorisme devront être jugés par des cours militaires, plutôt que par des tribunaux civils, sans le moindre contrôle public sur le procès, sans le moindre droit d'appel et avec la possibilité de contrôle des conversations entre les accusés et leurs avocats. (Pour autant qu'ils aient droit à un procès).

En Grande-Bretagne, Tony Blair a tenté d'introduire des lois similaires. La chambre des Lords en a refusé quelques-unes. Néanmoins, des réductions drastiques des libertés civiques ont été appliquées. Un haut fonctionnaire du cabinet britannique a récemment décrit les libertés civiques comme étant «d'illusoires fantaisies appartenant au passe, dans le monde d'après le 11 septembre».

En Australie, des lois autorisant de garder n'importe qui en détention pendant 48 heures, sans représentation légale, même si ia personne n'est pas soupçonnée de terrorisme, mais disposerait éventuellement d'informations pouvant s'avérer utiles. Au moment où j'écris ces lignes, on vient d'annoncer que le gouvernement australien va bientôt geler les finances de 200 individus et organisations dont le président étasunien a décrété qu'ils soutenaient le terrorisme. Si je comprends bien, il n'y aura pas d'accusation, pas de preuves, pas de procès, ni droit d'appel.

En Occident, aujourd'hui, toute personne accusée de terrorisme perd automatiquement tous ses droits civiques, et n'importe qui peut être accusé de la façon la plus arbitraire qui soit. Hitler, Mussolini et Staline [Ici, les propos n'engagent que leur auteur, sans aucun doute très mal informé à propos du dernier chef d'Etat cité. (NdT).] auraient approuvé avec enthousiasme. Tout ceci serait suffisamment effrayant en soi, même s'il s'agissait en fait d'une réaction exagérée à un acte de terrorisme étranger. Mais quand on se rend compte que ces lois sont préparées, votées et appliquées par les personnes mêmes qui ont en réalité organisé cet acte de terrorisme qui les a provoquées, le scénario fait proprement froid dans le dos. Et, à propos du président des États-Unis, il convient de remarquer que, pour la première fois dans l'histoire de ce pays, l'homme qui a remporté les élections n'a pas été élu président, mais bien l'homme qui les a PERDUES. Lorsque l'on ajoute ceci aux fonds colossaux qui ont été versés pour activer la désignation à la présidence du républicain George W. Bush, en lice contre d'autres candidats bien mieux qualifiés pour affronter Gore et qu'il s'en est suivi des élections clairement truquées, il devient évident que George W. Bush aurait été président quoi qu'il se soit passé. Il est clair, par conséquent, que ce plan remonte bien avant novembre 2000. Que les atrocités du 11 septembre aient déjà ou pas été planifiées à l'époque, je ne puis l'affirmer, mais il est clair que tout le vaste programme qui se greffe autour de ces événements l'a été, lui. Notez que l'actuel président non élu est le fils d'un homme qui est également un important actionnaire du groupe géant Car-lyle, une société d'armement censée engranger d'énormes profits dans cette guerre. C'est ce même homme, ancien directeur de la C1A, qui aida à l'installation au pouvoir des Talibans en Afghanistan. C'est encore ce même homme qui rencontra la famille d'Ousama Ben Laden (ce dernier n'ayant jamais été renié), sans doute pour des raisons d'affaires, et récemment, puisque c'était en 2000. Le côté scandaleux de l'affaire, ici, c'est que le président est l'héritier présumé d'une fortune amassée grâce à cette guerre et il s'avérerait également que la cible supposée de cette guerre est censée elle aussi être une belle source de profit. Il en va de même pour le secrétaire d'État. Un conflit, dont le scénario a été minuté par ses protagonistes et dans lequel ils seront les seules personnes à n'en pas souffrir.

POURQUOI?

On a mentionné la motivation du profit qui animait le groupe Carlyle. En fait, Donald Rumsfeld raconte déjà depuis quelque temps aux pays européens qu'ils doivent gonfler leurs budgets de la défense. Je veux gager que le groupe Carlyle et le vieux pote à Rumsfeld, le président de la compagnie, vont se ramasser une bonne tranche des transactions. Colin Po-well lui- même semble avoir une grosse touche au bout de son hameçon, lui aussi, à moins qu'il n'ait mis un terme à ses anciennes accointances avec le groupe Carlyle et qu'il ne se soit débarrassé de ses actions, auquel cas je lui présente mes excuses. Quelqu'un peut-il me dire si c'est le cas? Le père du président va certainement se faire un tas de pognon, à partir de l'augmentation des budgets européens de la défense. (Incidemment, le grand-père de Bush senior était lui aussi un marchand de canons, et ça ne l'a pas embarrassé de faire des affaires avec les nazis.) (http:// emperors-clothes.com/articles/randy/ swas5.htm) Mais le programme à longue portée prévoit la conquête des immenses réserves inexploitées de pétrole et de gaz naturel de la mer Caspienne, actuellement aux mains de la Russie et de l'Iran, dirais-je, mais plus pour très longtemps, si les États-Unis poursuivent leurs visées. La ligne politique des États-Unis, depuis 1996 au moins, prévoit la construction d'un pipeline à travers l'Afghanistan, afin d'acheminer ce gaz et ce pétrole en direction de l'océan Indien, puis vers l'Occident. Qui contrôle l'Afghanistan contrôlera également les réserves de la mer Caspienne. Depuis des années déjà, la politique étrangère secrète des États-Unis a été de sponsoriser des organisations terroristes au sud de l'ancienne Union soviétique afin de grignoter à fond la zone de territoire russe qui borde la mer Caspienne, ainsi que l'Afghanistan. Ce processus est maintenant pour ainsi dire réalisé avec la mise en place réussie de gouvernements dissidents au Kazakhstan, au Turkménistan, en Ouzbékistan, au Tadjikistan, au Kirghizstan, en Géorgie et en Azerbaïdjan. Il ne reste plus, aujourd'hui, qu'à forcer la seule zone située au nord des deux derniers pays pour que la Russie perde ses droits territoriaux sur la mer Caspienne. Je vous ferai remarquer que je n'ai aucun problème, en principe, avec les gouvernements régionaux locaux constitués pour libérer leurs peuples de l'hégémonie de grandes puissances comme la Russie, mais la réalité est que les mouvements dissidents locaux, qui peuvent avoir été authentiques à leurs débuts, ont été déformés et sont devenus eux-mêmes des mouvements terroristes intéressés, par le biais des actions sous le manteau de la C1A et les nouveaux pays autonomes ainsi constitués vont simplement être inféodés à l'hégémonie étasu-nienne, plutôt qu'à celle de la Russie et, plutôt que de devenir d'authentiques expressions de la culture, de l'identité et de l'autodétermination locales, ils seront dominés par les tyranneaux et terroristes locaux signant des marchés pourris par souci de leur profit essentiellement personnel. Les États-Unis sont plus qu'heureux de pouvoir parler affaires. En fait, c'est la seule idée qui sous-tend la mise en place de ces tyrans locaux. À l'époque où l'URSS avait envahi l'Afghanistan, le conseiller de Jimmy Carter en matière de sécurité nationale, Zbi-gniew Brzezinski, avait fièrement décrit ses succès politiques en Afghanistan dans les termes que nous reprendrons un peu plus bas. Les États-Unis, en stimulant les insurrections locales, ont mis tout en œuvre pour pousser les Soviétiques à envahir l'Afghanistan et, une fois qu'ils y sont parvenus, ils ont ensuite soutenu les gens d'en face (les Talibans). L'objectif était double. Cela épuisait les ressources soviétiques dans une guerre d'usure que les Soviétiques ne pouvaient gagner, et cela déstabilisait une partie du monde d'une importance stratégique sans pareille pour les États-Unis. Quelques citations sur le vif de Brzezinski. «Nous n'avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons considérablement accru la probabilité qu'ils le feraient.» «Des regrets? Quels regrets? L'opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour effet d'attirer les Russes dans le piège afghan, et vous voudriez que je le regrette? Le jour où les Russes ont officiellement franchi la frontière, j'ai écrit au président Carter: «Nous avons l'occasion dès à présent de filer à l'URSS sa propre guerre du Viêt-nam!» (http://emperorsclothes.com/interviews/brz.htm)

Ainsi, les vingt années de guerre civile qui ont ravagé l'Afghanistan et qui y ont semé la mort, la pauvreté et la misère dans des proportions effrayantes, faisaient partie d'une politique voulue de la part des États-Unis, qui soutinrent les Ta-libans durant toute cette période et qui, aujourd'hui, leur octroient leur «récompense» finale. Qui plus est, la dernière citation de Brzezinski est une admission tacite qu'une grande partie de l'hostilité éprouvée par les musulmans à l'égard de l'Occident, parmi les Musulmans, a été délibérément orchestrée par les États-Unis et que cela faisait partie des plans de ceux-ci en vue de déstabiliser le Moyen- Orient et l'Asie du Sud. Je ne m'éterniserai pas plus avant sur ce point, mais cet aspect de l'histoire a reçu une couverture considérable sur le premier site web auquel je renvoie à la fin de ce document. Ce plan éta-sunien va si loin qu'il se peut qu'ils estiment nécessaire de transformer la totalité de l'Asie du Sud en un monceau de ruines, afin de le mener à bien. D'une façon ou d'une autre, il leur faut contrôler la totalité des pays susmentionnés, de même que l'Iran et le Pakistan. Certains de ces pays sont susceptibles de céder, suite à une combine faite d'intimidation et de corruption, comme c'est le cas pour le Pakistan. En ce qui concerne d'autres pays, il va peut-être falloir les attaquer. Les événements du 11 septembre ont donné aux États-Unis un chèque en blanc leur permettant d'attaquer n'importe quel pays du monde en agitant un seul mot: «terrorisme». Les trois pays cités en dernier lieu (au moment où j'écris ces lignes) comme cibles de la guerre contre le terrorisme sont le Yémen, la Somalie et le Soudan, trois pays dont nous n'avons pratiquement jamais entendu parler, ou si peu, en rapport avec le terrorisme. Mais, surprise, surprise! il suffit de jeter un coup d'œil sur une carte du monde pour se rendre compte de leur importance stratégique. La Somalie et le Yémen, à eux deux, sont les deux mâchoires du golfe d'Aden, qui constitue l'entrée de la mer Rouge et du canal de Suez et, par conséquent, la route la plus courte entre l'Europe et l'océan Indien qui baigne l'Asie du Sud. Le contrôle de ces pays par les États-Unis mettrait également une pression supplémentaire sur l'Arabie Saoudite et l'Egypte afin qu'elles poursuivent leurs politiques respectives frappées au sceau de l'amitié avec les États-Unis. Le Soudan constitue la majeure partie de la rive sud de la mer Rouge. L'Irak est un pays stratégique parce qu'il jouxte l'Iran à l'Ouest. Les attentats du 11 septembre confèrent également aux États-Unis et à leurs alliés, comme la Grande-Bretagne, un blanc-seing pour restreindre les libertés civiques au point que n'importe lequel de leurs citoyens qui ferait du pétard pourrait être réduit au silence, simplement en utilisant un seul mot, «terrorisme». Cela met également une pression extrême sur les autres alliés, comme l'Australie, pour qu'ils fassent pareil. Sans doute se rappellent-ils l'amère leçon qu'ils ont apprise sur le pouvoir de l'opposition domestique au cours de la guerre du Viêt-nam. Lorsque le président Bush a dit: «Vous êtes avec nous, ou contre nous», il s'agissait d'un avertissement à peine voilé à tout autre pays du monde, y compris l'Australie, que, si les États-Unis reçoivent une obéissance absolue et aveugle, tout ira pour le mieux. Sans nul doute, tous les dirigeants mondiaux, y compris en Australie, ont bien entendu la leçon. Il semblerait également que l'ALP (Aiifitralian Labour Party = les socio-démocrates australiens) l'a entendu lui aussi. Durant sa campagne électorale, Kirn Beazley s'est mis à plat ventre pour assurer qu'un gouvernement ALP obéirait totalement aux États-Unis et sans remettre quoi que ce soit en question. Sa motivation peut avoir été beaucoup plus qu'un simple souci opportuniste de popularité électorale. Les opérations des États-Unis en Afghanistan ne sont pas seulement directement stratégiques, elles délivrent également un avertissement très sérieux à tout autre pays du monde: vous devez nous obéir!

SOURCES

Tout ce pour quoi j'ai négligé de citer les références directes peut être trouvé in extenso dans les sites mentionnés ci-dessous, excepté pour certaines choses entendues à la radio. Là où c'est possible, j'ai essayé de retranscrire certains détails au moins, de sorte qu'un chercheur persévérant sera à même de les trouver dans les archives. Ce travail n'a pas l'intention d'être très académique ni de présenter des références universitaires. Son but est de présenter la vérité. Ceux qui souhaitent s'atteler à la tâche de vérifier les informations qu'il propose n'éprouveront guère de difficulté à le faire et à leur donner un format plus académique. Alors que toute l'histoire s'articule autour d'un certain nombre de faits charnières, une bonne partie du travail s'appuie sur une interprétation dictée par le bon sens et les connaissances générales. L'administration Bush a laissé d'importantes traces de preuves, à propos du 11 septembre. La raison principale expliquant que cela n'a pas sauté aux yeux d'une majorité de gens, c'est que, en dehors de l'influence évidente des médias, tout le monde a été tellement choqué par la rapidité et la brutalité des événements qu'il était bien difficile d'y voir très clair. En ce qui me concerne, il m'a fallu une quinzaine de jours pour m'en détacher suffisamment, pour que des choses qui auraient dû me paraître évidentes alors, le deviennent vraiment. Une fois que l'amorce générale a été réalisée, à cet égard, les invraisemblances et les explications boiteuses ont commenté à se développer, passant du «goutte à goutte» à un «courant régulier» pour enfin se muer en «torrent». Par exemple, cette intox, rapportée sur le site web «ninemsn», le 28 novembre. Un article disant que des hauts fonctionnaires étasuniens avaient reçu des informations prétendant que Ben Laden était susceptible de préparer un attentat terroriste de grande portée contre les équipements énergétiques des États-Unis, en particulier contre les gazoducs. Toutefois, le même article rapportait que le «nœud coulant autour du cou de Ben Laden» s'était resserré au point qu'il était coincé dans une zone de 30 kilomètres carrés, qu'il avait la mort aux trousses, qu'il se déplaçait sans arrêt dans une tentative désespérée d'éviter la mort ou la capture. Excusez-moi, mais comment quelqu'un dans cette position pourrait-il lancer une opération terroriste sophistiquée contre des cibles situées à l'autre bout du monde? Seuls des gens en profond état de choc seraient incapables de voir que de telles assertions constituent un mensonge ridicule. Le lendemain, on racontait qu'il «pouvait» disposer d'armes chimiques, voire d'armes nucléaires (bien que les auteurs aient admis, tout en fin d'article, évidemment, qu'ils n'avaient absolument aucune preuve de ce qu'ils avançaient). Ainsi, cet homme, présume-ton, dans sa fuite désespérée, emmène en permanence des chargements de missiles intercontinentaux et des lanceurs qu'il déménage de grotte en caverne! Et tout cela en échappant au regard des satellites espions étasu-niens qui, nous prétend-on, peuvent déceler la moindre variation de température dans une grotte où il serait susceptible de se cacher! À moins qu'il n'ait un réseau de radio très sophistiqué, lui permettant d'envoyer des instructions à ses partisans afin qu'ils lancent des attaques à partir d'endroits sûrs et secrets? Des signaux que ses partisans peuvent capter d'un quelconque endroit très éloigné, échappant au contrôle des étasu-niens et qui ne peuvent être captés par les forces étasuniennes et britanniques qui l'ont entouré comme «un nœud coulant autour de son cou»? Les mensonges et inconsistances de cette campagne sont si évidents que je soupçonne que les personnes qui sont derrière vont avoir besoin d'une stratégie sophistiquée visant à garder les gens dans un constant état de choc, de crainte et de confusion, sans quoi l'évidente vérité va faire surface. La campagne de l'anthrax vient immédiatement à l'esprit. Et les fausses alertes permanentes à propos des attentats renouvelés venant de Ben Laden (rappelez-vous la fausse alerte du pont du Golden Gâte) ainsi que cette autre rumeur perpétuelle, tout aussi mal fondée, sur les attaques nucléaires ou biologiques. Bientôt, il y aura des attentats contre d'autres pays, accompagnés d'un torrent de propagande à propos des menaces terroristes de n'importe quel scélérat identifié comme étant le dernier criminel en vue et qui doit être pourchassé à tout prix. Peut-être Ben Laden ne sert-il plus à rien, maintenant, et va-t-il être tué, bien qu'il soit plus vraisemblable qu'il s'échappe d'une façon ou d'une autre dans un autre pays, donnant ainsi le prétexte parfait aux États-Unis pour attaquer ce pays. Tout cela va encore ajouter à la confusion, à la crainte, au dérangement. Il faut que la balle continue à rouler à tout prix. Si nécessaire, ils peuvent toujours lancer d'autres attentats terroristes contre leurs propres concitoyens, histoire de renouveler l'état de choc et la crainte. Après tout, ils jouent pour des enjeux les plus élevés possible. Il n'y a pas que ce qu'ils espèrent gagner et qui est leur motivation originale, mais aujourd'hui, étant donné ce qu'ils ont fait, les Bush senior, Bush junior, Cheney, Rumsfeld, Myers et probablement quelques autres aussi, tous sont confrontés à la possibilité d'accusations de trahison et de meurtre et ils devraient presque à coup sûr encourir des peines de mon. Je ne suis pas sûr de ce qu'il est possible de faire, mais une première étape consiste en ce que les gens doivent connaître la vérité.


SI VOUS DÉSIREZ PLUS D'INFOS EN DÉTAIL SUR LA QUESTION, VOYEZ LES SITES :
www. emperors-clothes.com/
http://nyc. indymedia.org/

Traduit par Jean-Marie FLEMAL. avec tous mes remerciements.

Roger ROMAIN
a/conseiller communal PCB
B-6180 Courcelles. Belgique


Leggi "Le menzogne del governo degli USA", intervista all'ex ministro tedesco Von Bülow

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